Les modes « scène » : Nuit à main levée

Est-il nécessaire de tout connaître pour réaliser de bonnes images ? Nope. Il existe des modes automatiques qui semblent comprendre ce qu’on cherche à faire et dont la programmation est d’une simplicité alarmante : un bouton à enfoncer, une roulette à tourner, une confirmation à effectuer et on part à la chasse photographique! Ces modes sont appelés Scène et sont représentés par des petits pictogrammes. Laissez-moi vous en présenter un qui est apparu il y a quelques années et sans lequel vous ne pourrez plus vivre!Plus de détails...

Les modes « scène » : Portrait

Ce mode « scène » est spécialisé dans ce type d’image où le modèle doit accaparer toute l’attention. Il commence par effectuer la mise au point sur le visage (si, bien sûr, votre appareil possède la fonction « reconnaissance des visages », courante sur les appareils compacts et « bridge » depuis quelques années). Puis il tentera de rendre le fond de l’image le plus flou possible, au meilleur de ses capacités, ce qui rehausse la présence du sujet. (Mais ne croyez pas que cet effet s’obtienne dans le salon, alors que grand-maman est à quelques pouces seulement des cadres sur le mur ; pour que l’arrière-plan soit flou, il faut qu’il soit loin !) Ce qui suit est encore plus intéressant : une fois l’image réalisée, il va réduire légèrement le contraste et la netteté avant de la sauvegarder sur la carte de mémoire. Résultat ? Une image adoucie, où les rides, les ridules, les pattes d’oie sont réduites de moitié, où les pores de peau sont nettement moins apparents. (Mesdames, c’est pratiquement cinq ans qui viennent de disparaître !) Et tout cela, sans avoir réellement effectué de réglages complexes ! (Quelques fois, ces modes qui retouchent l’image portent le nom « Carnation », « Peau lisse » ou « Peau douce ».)Plus de détails...

Les modes « scène » : Neige

Vous le savez, je le sais, Dieu le sait : c’est une tâche malaisée que de photographier une grande étendue de neige. Primo, parce que le système d’exposition, berné par la très grande réflexion de lumière, a une forte propension à sous-exposer l’image (la neige devient grise et triste, loin du paysage resplendissant l’on perçoit à l’œil !) Et secundo, parce que la neige prend une couleur bleuâtre. Alors, quoi de plus simple que d’utiliser le mode « scène » [Neige], spécialisé pour ce genre de situation ? En plus de retourner à la neige sa luminosité originale, il élimine le surplus de bleu causé par la teinte du ciel. Tadammm ! Une simple fonctionnalité à activer et vos paysages d’hiver redeviennent éblouissants : une belle neige opaline, détaillée, d’un blanc immaculé (on se croirait presque dans une annonce de produit à lessive).Plus de détails...

Les modes « scène » : Paysage

Souvent représenté par l’icône d’une ou de deux montagnes, le mode [Paysage] accorde toute son importance à la netteté, sur l’ensemble de l’image. Au moment de la mise au point, l’appareil priorisera l’infini, puis tentera d’inclure tous les éléments de l’image dans la zone de netteté : montagne, arbres, boucs, clôture de perches et chèvrefeuille, utilisant un subterfuge connu des photographes aguerris : fermer l’ouverture du diaphragme afin d’augmenter la profondeur de champ. Énormément de profondeur de champ ! Mais vous n’avez pas à attarder sur la mécanique... De plus, le mode [Paysage] accentuera légèrement la netteté et la saturation des couleurs, pour le plus grand plaisir de l’œil.Plus de détails...

Comment photographier la valse des étoiles

Le déplacement des étoiles n’est qu’une impression, bien irréelle ; l’illusion de la circumduction des étoiles n’est due qu’à la rotation de la Terre pivotant sur son axe, la voûte céleste demeurant irrémédiablement fixe1. Mais qu’importe le pourquoi du comment : il est possible de produire des images sidérantes de ce phénomène ! Le matériel nécessaire permettant d’immortaliser cette affabulation se résume en peu de mots : boîtier manuel, trépied stable, déclencheur souple, nuit parfaite... et temps libre !Plus de détails...

Réduire les pixels : des fichiers légers pour mieux partager

À chaque génération, les capteurs des nouveaux appareils s’enorgueillissent de deux sinon de quatre millions de pixels supplémentaires. Il est de moins en moins rare de voir un compact d’entrée de gamme afficher 16, 18, voire 20 Mpx. Tristement, le bien-fondé d’un tel amas de pixels est sujet à caution : y gagne-t-on réellement quelque chose ? Surtout que tous ces pixels prennent énormément d’espace : on peut difficilement envoyer par courriel un fichier dont le poids excède 3 Mo. Il nous faut donc apprendre à réduire la taille de nos fichiers afin de les rendre plus facilement « téléchargeables » ou « téléversables ».Plus de détails...

Comment utiliser un histogramme à la prise de vue

Histogramme. Pour certains, ce mot évoque quelque chose issu des arcanes de la cabbale. Pour d’autres, histogramme est synonyme d’incompréhension ou d’inutilité, quand il n'est pas question carrément d’indifférence. Et pourtant... Au moment de la prise de vue, il permet d’éviter des erreurs d’exposition qui seront, la plupart du temps, irréparables sous Photoshop ! La quasi-totalité des appareils (reflex, hybrides, « bridges » et compacts) permet d’afficher un minuscule histogramme, à droite de l’image, lorsque l’appareil est placé en mode « revue ». Il suffit simplement de presser sur le bouton « Display » ou « Info » afin de le faire apparaître.Plus de détails...

Conserver une vision périphérique

Par habitude ou par conviction, lorsqu’on pose l’appareil devant soi et qu’on approche son visage du viseur, on ferme un œil afin, dit-on, de mieux se concentrer par celui qui est demeuré ouvert. Ce faisant, notre angle de vision s’amenuise, pour devenir ce que nous offre l’objectif. 50mm : 47°; 200mm : 12°; 400mm : 6°. On ne voit plus que ce qu’on pointe et l’entourage disparaît. Peut-il en être autrement?Plus de détails...

Attendre la bonne lumière

Photographie : n. f. étym. 1834, du grec phôs « lumière » et de -graphos « écrire ». « Écrire avec la lumière. » Et c’est de celle-ci dont je veux parler, parce qu’en photographie extérieure, c’est souvent tout ce qui compte. En fait, dissertons de la qualité de cettedite lumière, car toute lumière n’est pas bonne à écrire ; il faut parfois attendre que les morceaux du casse-tête se placent d’eux-mêmes avant de pouvoir créer un chef-d’œuvre.Plus de détails...

Petit guide de proportions et d'orientations

Rectangulaires, carrées, panoramiques, debout ou couchées, selon leur forme et leur direction, les images émettent des sensations différentes. Voici, en quelque sorte, un b.a.-ba.Plus de détails...

Photographie à géométrie variable

Il existe des formes géométriques, simples, reconnaissables, fortes, dont la simple présence peut ajouter un sens à une photographie ou carrément changer son intention. Ces formes comme le cercle, le carré ou le triangle attirent le regard, le guident, le piègent et/ou le polarisent. Elles apportent avec elles un bagage riche d’intentions, d’émotions, d’histoires, elles représentent une force brute, docile... lorsque l’on sait la maîtriser. L’influence de ces formes est redoutable ; il est important de la maintenir en laisse.Plus de détails...

L'importance des blancs

Le blanc. Le blanc pur. Le blanc « papier ». Le blanc « écran ACL ». L’œil y est attiré. D’instinct. Et c’est irrémédiable. Comme si, dans la pénombre d’une image, une vérité se cachait dans sa partie lumineuse. Tel l’hélianthe annuel, que l’on nomme aussi « tournesol ». Tel un papillon de nuit. Sur toute surface qui vient de lui être dévoilée, le cerveau humain se précipite sur sa partie la plus claire, comme point de départ de son périple visuel. Alors, imaginez que votre sujet se trouve au centre de cette plage lumineuse. Imaginez que votre sujet soit lumineux. Ou mieux : supposez que votre sujet soit cette lumière... et vous avez gagné ! Toute autre règle de composition devient caduque, plus inutile qu’un bikini au nord du 85e parallèle nord.Plus de détails...

La profondeur de champ comme source d'inspiration

L'un des plus beaux outils offerts sur les boîtiers évolués (reflex et hybrides) demeure le contrôle sur la profondeur de champ, c'est-à-dire la possibilité de décider de ce qui sera net ou flou sur une image, outre le sujet, bien entendu. Fond flou ? On maintient l'attention sur le sujet ; on isole, on restreint, on confine le regard à une zone spécifique de l'image. Fond net ? Permission accordée d'aller se promener sur l'image et d'en découvrir tous les détails. Alors, fond net ou fond flou ? Ça dépend de l'intention...Plus de détails...

Le point de fuite

Dans toute image où des lignes franches sont présentes (bâtiments, portes, fenêtres, ruelles, voies ferrées, carrelages au sol, etc.), il existe, dans la généralité des cas, un point de fuite, c'est-à-dire un point de convergence de ces lignes. Particulièrement visibles en photographie d'architecture, ces fragments de perspective guident l'œil vers ce point de rencontre, situé quelque part sur la ligne d'horizon, un peu à la façon de flèches installées en tant que guides visuels. Si une telle structure s'impose sur l'image, il devient impératif de positionner le sujet au point de fuite.Plus de détails...

Lignes et courbes : guides de lecture

Dans toutes cultures, lorsqu'un individu pointe dans une direction, peu de gens regarderont dans la direction opposée ou, niaisement... le doigt. C'est, à l'évidence, une question de curiosité ou de survie. Si l'on prend le temps de m'indiquer quelque chose, c'est probablement de prime importance : une jolie fille, une crevasse au sol, une charge d'éléphants, un volcan en éruption, etc. D'instinct, nous avons tendance à suivre visuellement les directions que l'on nous propose, sans trop se poser de questions. Il en est de même en photographie ; cette même pulsion nous porte à suivre les consignes visuelles incrustées dans l'image : « Regardez ici, sur votre droite ; parfait, on monte ; juste un peu plus haut ; maintenant, regardez devant vous. » Pour le photographe, la solution est simple : il suffit de fournir le guide !Plus de détails...