Petit précis de technologie

Nous sommes dans le futur de nos enfances. La technologie avance sans cesse et, en photographie, les limites sont constamment repoussées. Tout semble mieux qu’il y a à peine quelques années, que dis-je, à peine quelques mois : les boîtiers sont de plus en plus rapides, les capteurs produisent de moins en moins de bruit, les objectifs s’améliorent sur tous les plans, les systèmes de mise au point automatique savent reconnaître et donner une priorité aux visages humains, et les stabilisateurs d’images... stabilisent mieux. Laissez-moi vous décrire non pas le futur, mais le présent... ou le présent à venir sous peu.Plus de détails...

La soupe aux lentilles

Lors de l’achat d’un objectif, on peut être subjugué par la longue liste des termes techniques décrivant les technologies qui ont été utilisées lors de sa fabrication : verres asphériques, apochromatiques, système optique à verres diffringents, traitement nanocristal, ouf! On y perdrait sa botte de foin. Laissez-moi tenter de remettre un peu d’ordre dans tout ça.Plus de détails...

Les filtres passe-bas

En photographie, nous avons besoin de filtres de tout acabit : filtre uV, filtre polarisant, filtre infrarouge, filtre solaire, filtre dégradé, filtre neutre, filtre coloré... Mais depuis quelque temps, on entend souvent parler d’un filtre très particulier, installé à même le capteur d’image, le filtre passe-bas. Celui-ci a pour but d’éliminer l’effet de moiré qu’on peut percevoir lorsqu’on photographie une surface possédant une trame fine et répétitive. sa simple existence fait les manchettes ces temps-ci parce qu’on remet en cause son utilité puisqu’il causerait une perte sensible au niveau de la netteté de l’image. Voyons voir ce qu’il en est.Plus de détails...

Sous un nouvel angle

La taille des capteurs, changeante selon le bon plaisir des manufacturiers et du modèle de leurs appareils, ainsi que la multitude de focales disponibles au photographe semblent semer une certaine confusion chez ceux qui cherchent à déterminer la puissance réelle d’un objectif. surtout lorsqu’on change d’appareil photo pour adopter un nouveau format de capteur! Nous vous présentons ici un tableau qui résume les équivalences focales en fonction de la taille des capteurs, en incluant la notion d’angle de champ, selon la couverture diagonale, généralement admise, et la couverture horizontale, un tantinet plus pratique.Plus de détails...

Diffuseurs et réflecteurs

Les flashs intégrés ont leurs tares : portée limitée, effet des yeux rouges, flash envoyé directement au visage du sujet, ombre portée sur le mur à l’arrière... D’aucuns ont donc investi sur un flash externe pour finalement s’apercevoir que, oui, l’épineux problème des yeux rouges s’est volatilisé et que la question de la portée semble avoir été répondue, mais il subsiste certains irritants : l’ombre chinoise est toujours présente, et après quelques déclenchements, les gens sentent subitement naître le besoin de porter des lunettes de soleil dans le salon. Le flash externe est une panacée en soi, mais utilisé en solo, il possède ses imperfections. Il existe par contre une foule d’accessoires qui permettent d’occulter ses petites lacunes.Plus de détails...

7 raisons d'investir dans un flash externe

Les flashs intégrés aux appareils photographiques savent plus que tout démontrer la somme de leurs imperfections : personnages aux yeux de lapins albinos, portée de l’éclair famélique, ombre portée du plus mauvais effet, et le tout, en réalisant des images épouvantablement contrastées, digne de photographies de série « B ». Ils n’ont pour seul mérite que celui d’exister ; sans eux, maintes photographies familiales ne pourraient passer à l’histoire. Le flash externe, aussi dit « cobra » (rappelant par leur position surélevée et leur forme, le serpent Naja lorsqu’il se met en colère), est un baume sur la plaie béante laissée par le manque de lumière, que le flash intégré ne peut que grossièrement panser.Plus de détails...

Les filtres densité neutre - utilités et particularités

Un filtre de densité neutre, tel que son nom l’indique, est d’abord et avant tout un accessoire servant à filtrer la lumière. Celui-ci possède une certaine densité, une opacité optique, permettant de diminuer l’intensité de la lumière, et il est neutre, donc il le fait sans affecter la balance des couleurs (théoriquement, bien entendu). On l’utilise généralement en situation de très fortes lumières, afin que l’on puisse tout de même se permettre des vitesses d’obturation très lentes (pour donner un aspect vaporeux à un cours d’eau, par exemple) ou de très grandes ouvertures de diaphragme (réduisant ainsi la profondeur de champ) sans causer de surexposition sur l’image. Il est donc tout indiqué pour le photographe de paysage ou le portraitiste en extérieur.Plus de détails...

Démystifier les espaces de couleur

Nos appareils reflex nous offrent le choix de deux espaces colorimétriques : sRGB ou Adobe RGB. Il voit même poindre un troisième choix, ProPhoto RGB, lorsqu’on exporte un fichier raw une fois son traitement terminé ou lorsqu’on numérise une image. Mais que sont ces « espaces de couleur » nulle part décrits, mais maintes fois nommés ? Est-ce là choix superflu ou déterminant ? Je crois personnellement que la compréhension des espaces colorimétriques est capitale pour toute personne revendiquant le titre de photographe. Laissez-moi donc vous présenter les trois principaux acteurs de ce monde chromatique.Plus de détails...

RAW vs JPEG : qui l'emporte?

Au moment de la prise de vue, une fois le déclencheur enfoncé, le miroir se lève (libérant l’espace pour laisser entrer la lumière), l’obturateur s’ouvre et chacun des pixels du capteur d’image accumule les photons issus de la scène, qu’il transforme en charge électrique. Voilà, l’image est prise. L’obturateur se referme, le miroir reprend sa position initiale et l’appareil est prêt pour le prochain cycle d’obturation. L’information que vient de capturer le capteur d’image est « raw », c’est-à-dire « brute de source ». Elle est pure, exempte d’interprétation ou de modification de la part du processeur de l’appareil photographique ; c’est un peu comme un diamant, encore recouvert de kimberlite.Plus de détails...

La netteté : une question de définition

Une image précise est une image où les détails s’affirment par leur individualité : chacun de ceux-ci est découpé et se détache des autres. Aucune confusion possible entre ce premier poil de chien et ce second poil de chien, pourtant similaire et contigu : il est net, défini, contrasté ; ses contours ne souffrent d’aucune imprécision. Mais comment arrive-t-on à obtenir ces images phénoménalement nettes ? Sans entrer dans les méandres de la physique optique (cercle de confusion, tache d’airy, pouvoir résolvant des optiques, etc.), il est certaines choses qui aident à définir le détail. Laissez-moi vous les présenter.Plus de détails...

Réussir sa mise au point en macrophotographie

Reposez-vous sur le système de mise au point automatique lorsque vous faites de la macrophotographie, et vous perdrez foi en votre appareil, qu’importe la marque, le modèle et le prix : la mise au point est en constante recherche, avance/recule/avance/recule, tel un bambin hésitant sur un tremplin de trois mètres. Et la mante n’attendra pas religieusement que vous trouviez la mise au point, prenant la pose « sœur Anne de la providence » de longues minutes, simplement pour vos beaux yeux.Plus de détails...

Comment photographier nos paysages enneigés

Ah ! Comme la neige a noirci ! Manne blanche, pourquoi es-tu donc si difficile à immortaliser ? D’une pureté céleste, tu deviens d’un gris de lin à chaque mise en image. Pourquoi te teintes-tu en tout temps de cette terne tonalité ? (avez-vous senti passer l’allitération ?) En fait, il faut lui pardonner, ce n’est en rien de sa faute, mais plutôt celle des systèmes d’exposition. Aveuglés par un luxe de lumière qu’ils ne savent comprendre, ils empêchent cet excès de luminosité de se rendre au capteur à la façon d’un iris qui protège la rétine d’une lumière trop brillante. Alors, voici comment lui donner un coup de main... et réussir sans coup férir vos paysages d’hiver !Plus de détails...

Contrer le contre-jour

Il est des choses qu’on ne décide pas : sa famille, ses allergies, son âge. Il en va souvent de même pour la direction du soleil. Théoriquement, en tant que photographe, il est préférable de le garder derrière soi; cela permet au sujet d’être éclairé du côté qui nous fait face. Mais, en pratique, c’est une autre paire de manches : la plupart du temps, la gente dame (ou le beau jeune homme, c’est selon) repose dans son ombre, le soleil ayant décidé de jouer les plaisantins et de se ficher droit devant. Impossible de l’éviter. Le constat devient évident : « Zut, un fichu contre-jour ». Alors, comment le corrige-t-on?Plus de détails...

Réussir ses couchers de soleil

Les vacances, la mer, le sable... la chaleur résiduelle d’une fin de journée mémorable. Et un soleil qui se prépare, quoiqu’un peu à contrecœur, à s’éteindre dans la mer. Reflex, systèmes compacts et compacts, un même combat... et un même constat : l’échec. Lamentable. Mais pourquoi diable est-ce si difficile de photographier cet instant? Pourquoi est-ce que les images sont toujours trop sombres, à cent lieues de ce qu’on perçoit à l’œil nu? Eh bien, laissez-moi tarir pour vous cette source de frustrations, explications et solution ne sont pas loin. En fait, juste ici, sous ce paragraphe d’introduction.Plus de détails...

Comment mettre une texture en image

Quand j’entends le mot « texture », je ne peux m’empêcher de penser au mur de stuc qui recouvrait le foyer du salon de la maison de mon adolescence : un mur fait de plâtre blanc appliqué à l’éponge, âpre, rêche, et qui semblait changer d’apparence selon le moment de la journée. Eh bien, tout le secret de la photographie des textures repose là : la direction de l’éclairage. En fait, une texture ne devient visible que lorsqu’on perçoit son ombre; c’est cette ombre qui définit, qui rehausse l’apparence de la texture grâce au contraste clair/obscur qu’elle crée. Voici donc les ingrédients de base afin de faire ressortir au mieux la texture des surfaces qui vous entourent.Plus de détails...